Saint Eligius - Saint Eloy - Saint Eloi

Il était une fois ...

Eloi est né vers 588 près de Limoges à Chaptelat en Limousin
Il apprend le métier d'orfèvre. Arrivé à Paris pour se perfectionner, il a l'occasion de faire preuve de ses capacités en réalisant pour le roi de l'époque, CLOTAIRE II, un trône d'or inscruté de pierreries. Le roi, enchanté de son habilité en fait un de ses conseillers.
Après la mort de CLOTAIRE II en 629, il continue d'exercer ce rôle auprès du roi DAGOBERT, dont il devient trésorier.
Industriel prospère, ELOI se sert de ses richesses pour le bien de la communauté : il fait construire des églises et des monastères.
En 639, à la mort de DAGOBERT, il entre dans les ordres. Elu en 641 évêque de Noyon et de Tournai, il choisit Anvers comme centre de son apostolat auprès de païens, Flamands, Frisons, Suèves... Il se consacre à son ministère d'évêque jusqu'à sa mort en 660, le 1er décembre à Noyon.
Dès la fin du Moyen Age le culte de SAINT ELOI commence à se développer en Limousin, Artois, en Bretagne et dans les Flandres.
Il est alors choisi comme Saint Patron par la corporation des orfèvres, puis par toutes les corporations des divers métiers du fer : serruriers, quincailliers, ferblantiers, fondeurs, métallurgistes et surtout maréchaux-ferrants. Dans certaines régions, il est invoqué contre les maladies des chevaux.

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Une journée d'hommage au Saint Patron se déroule chaque 1er décembre.
Bien que la tradition se perde de nos jours, il n'était pas rare de fêter il y a quelques années, dignement et à la "païenne" cet évènement au cours d'un banquet -très- copieux et bien arrosé.

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Ainsi, en 1953, à l'usine d'Anzin, la fête de la SAINT ELOI marqua de nombreuses mémoires.
Le chroniqueur de l'époque est intarissable à ce sujet: "après la grande messe solennelle et la remise des médailles du travail par Monsieur DAMIEN..., les membres du personnel furent invités à une grande matinée récréative. Nous fûmes très nombreux à applaudir les excellents artistes que nous présentait le programme : Théo du cirque Médrano, Bellamy le fameux ventriloque, Jacques Provins et Michel Mery dans Radio-Pastiche...Le soir un grand bal réunissait à nouveau les membres du personnel et leur famille, rythmé par l'orchestre de Sélect-Dancing...".

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Sources : Intranet USINOR