Salomé
S comme ...
La ville de Salomé possède une société historique
menée par Bernard Courcel et par Bernard Respinger,
c’est le «Club Saloméen d’Histoire locale».
Leurs spécialités sont la langue picarde,
la généalogie et l’inventaire des actes notariés du Pays de Weppes,
le recensement des actes d’Etat-Civil,
l’écriture ancienne et ses objets,
les pipes en terre cuite.
La ville de Salomé a accédé
à la demande de Bernard Courcel et de Bernard Respinger
d’organiser un Forum des historiens du Pays de Weppes dans leur commune. L’événement, bien mené, a eu lieu en octobre 2008.
C’était le 16ème Forum de «Weppes en Flandre».
Le stand de Salomé
au forum
de Capinghem
le 11 octobre 2009
L’atelier calligraphie,
avec Bernard Respinger,
au fond du stand
Salomé
Maire : Philippe Amielh
Située au sud-ouest de la métropole,
Salomé est une petite ville mi-agricole, mi-industrielle qui jouxte La Bassée, son chef lieu de canton.
La proximité de cette ancienne place forte,
à laquelle elle fut reliée par un canal dès le XIIIe siècle,
valut à cette commune, citée dès 984, de connaître maintes périodes troublées
au cours de son histoire.
En 1918, elle sortit ruinée des combats de la plaine de la Lys.
Salomé est une ville-carrefour.
Elle est à un croisement de réseaux fluviaux et routiers,
et est située à la limite de l’ex-bassin houiller du Pas-de-Calais.
Elle appartient à Lille MCU et est proche de Lens.
Elle est reliée au canal d’Aires-à-La Bassée et au canal à grand gabarit Valenciennes-Dunkerque.
Salomé possède les atouts d’une économie dynamique en accueillant de nombreuses entreprises.
L’inauguration du Forum de Salomé par Philippe Amielh, maire de la commune, en présence de Mr Durand, député et de Michel Vercaemst, président d’Honneur et fondateur de «Weppes en Flandre».
Bernard Courcel présente au public, sur le stand de Salomé, lors du 16ème Forum de Weppes en Flandre, les publications du Club Saloméen d’histoire locale.
Ce sont, d’une part, les revues «Salomé Autrefois» et, d’autre part, «L’armorial saloméen».
Pour le bulletin numéro 14 de «Weppes en Flandre», Bernard Courcel a proposé une recherche intéressante sur «Les moulins du pays de Weppes» en décembre 1812.
-A Salomé, un moulin appartenant à Auguste Leroy se trouve à l’union des deux chemins vers Marquillies et vers La Bassée. «Sa ceinture est peinte». D’autre part, il n’existe ni four à chaux ni four à briques dans la commune.
-La ville de La Bassée dispose, à cette date, de trois moulins qui répondent au critère d’être «à une distance de moins de 70 mètres du milieu de la route» : celui de Delcour, rue des Héronvals, celui de la veuve Brame, chemin de Lille, et, également chemin de Lille, celui de Despierre. Ces moulins, qui ne sont pas à la distance voulue par rapport à la chaussée, ne recevront aucune réparation.
-Marquillies a deux moulins, l’un à blé, l’autre à huile, qui sont à plus de 70 mètres du milieu de la route.
-Illies, le 27 décembre 1812, signale, par le biais de son maire Leblancq, l’existence trois moulins trop proches des routes. Celui de Louis Accolet, cultivateur, sis chemin d’Illies à Aubers, est à 55 mètres de l’axe de la chaussée. Celui de Mannier, de Locon, est installé à 24 mètres du chemin de l’église d’Illies. Quant au moulin Roussel de la veuve Frauloir, destiné à la fabrication de l’huile, il est certes trop proche du chemin de La Bassée à Armentières puis que la distance est de 28 mètres, mais, dit le maire, «le chemin n’est presque plus fréquenté».
-Herlies a également des moulins «à usage à moudre bled» qui posent problème. L’un appartient à Charles Bertier et à Jean-Baptiste Theilliez; il est placé à 24 mètres du pavé d’Herlies à Aubers. L’autre, celui de Albert-François Debarge et de Louis-Edouard Dhennin, est aussi à la distance trop courte de 24 mètres du milieu du chemin d’Armentières à La Bassée.
-Sainghin possède trois moulins non conformes selon le maire Beaulincourt. Le moulin à moudre bled de Policarpe Tourbier, près du Waquet. Le moulin à huile, nommé «moulin de la Coëtte», appartenant à Nicolas Delefosse. Le moulin à huile, nommé «moulin Diale», propriété de Louis-Joseph Lecocq.
-Hantay ne possède ni moulin, ni four à chaux, ni four à briques, d’après la déclaration du maire de la commune Parent.
Le Club Saloméen d’Histoire Locale raconte une savoureuse histoire en patois picard dans le bulletin n° 15 de la revue de Weppes en Flandre: «L’bâton de l’bergère».
Mais, pour ceux qui sont peu au fait du patois, ou qui le lisent difficilement à l’écrit, il y a un lexique, pour eun sequoi qu’in n’avot pas osé d’minder.
réchuer: vider de son seau
séquir: sécher
courtil: du latin courticelliae, subdivision de la villa gallo-romaine, d’où un petit lieu enclos destiné à la culture
maguette: du flamand maagde et geyte, vierge, pucelle, chèvre, d’où chèvre qui n’a pas encore eu de portée
berdoulle: boue épaisse
nicdoulle: imbécile et demeuré
escourre: secouer violemment
agozile: de l’espagnol alguazil, soldatesque mercenaire au service du roi d’Espagne, d’où assoiffé, ivre, méchant, aux réactions imprévues
intorténer: enrouler autour de
écourcheu: tablier de grosse toile
Code postal: 59 496
Téléphone mairie: 03 20 29 05 05
Téléphone de B Courcel: 03 20 29 11 34
Portail vers:
Le double stand de Salomé,
celui consacré à l’histoire locale de Bernard courcel et celui à la calligraphie de Bernard Respinger,
lors du 18ème Forum des historiens du Pays de Weppes, le dimanche 3 octobre 2010, à Saint-André.
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