L'inquisition médiévale en France

Saint Wolfgang et le démon (Michael Pacher) L'inquisition est un tribunal qui fut créé par l'Eglise Catholique en 1231 pour lutter contre les hérésies (notamment les Cathares). Elle connaît son apogée en France dans la second moitié du XIIIème siècle. La torture (ou "question") - souvent pratiquée - est officialisée par la bulle Ad extirpenda en 1252. A Paris, elle se pratiquait dans le Palais de Justice, sur l'île de la Cité, dans la tour "Bonbec" qui borde la Seine. Bon nombre de procès se terminaient alors par des bûchers collectifs.

Le problème cathare étant "résolu" au tournant du XIIIème siècle, l'inquisition juge alors hâtivement les Templiers à la demande du roi de France Philippe le Bel, puis se diversifie et s'oriente davantage vers les procès individuels. Ainsi, la turlupine Marguerite Porète est brûlée vive avec son livre.

En 1323, l'inquisiteur français Bernard Gui (immortalisé dans Le Nom de la Rose) écrit un traité qui fera référence pendant une centaine d'année : Practice Inquisitionis (de la pratique de l'inquisition)

Mais au fil du XIVème siècle, le nombre de procès en hérésie menés par l'Inquisition diminue en France. Et tandis qu'elle perd de sa toute-puissance - en raison des nombreux abus, des scandales des procès expédiés, ou de l'usage de la torture - elle se renforce en Espagne pour devenir même un contre-pouvoir de Rome au XVème siècle.

Dans le roman, l'inquisiteur Eusèbe de Montfort est un personnage fictif.

Commentaires

1. Le 21 novembre 2015, 20:09 par claude dubois

l'inquisition le génocide de l'Occitanie

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