Cette tradition macabre vient d'Italie, où les artistes étaient souvent instrumentalisés par l'état à des fins de propagande ; Ainsi, Sandro Botticelli (1444, 1510) en personne fut commissionné pour peindre des portraits infamants de conspirateurs afin qu’ils soient exposés à la vindicte populaire.

Réalisés sur des planches de bois, et apposés dans les lieux de passage, ces caricatures représentaient ceux qui avaient été jugés (ou qui étaient recherchés), pris sur le vif de leurs méfaits.

Alors que la majorité de la population ne savait ni lire ni écrire, ces portraits devaient donner toute l'information pour comprendre pourquoi untel avait été arrêté, pourquoi untel avait été pendu, ou pourquoi untel était exhibé au pilori.

Il ne reste aucun de ces portraits, mais des témoignages les attestent avec certitude dans les rues de Paris des XIIIème au XVème siècle.

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