
Le palais des Papes d'Avignon fut, pendant le XIVe siècle le siège de la chrétienté d'Occident. Six conclaves se sont tenus dans le palais d'Avignon qui aboutirent à l'élection de Benoît XII, en 1335 ; de Clément VI, en 1342 ; d'Innocent VI, en 1352 ; d'Urbain V, en 1362 ; de Grégoire XI, en 1370, et de Benoît XIII, en 1394.
Il s'agit de la plus grande des constructions gothiques du Moyen Âge. Le palais, qui est l'imbrication de deux bâtiments, le palais vieux de Benoît XII, véritable forteresse assise sur l'inexpugnable rocher des Doms, et le palais neuf de Clément VI, le plus fastueux des pontifes avignonnais, est non seulement le plus grand édifice gothique mais aussi celui où s'est exprimé dans toute sa plénitude le style du gothique international. Il est le fruit, pour sa construction et son ornementation, du travail conjoint des meilleurs architectes français, Pierre Poisson et Jean de Louvres, dit de Loubières, et des plus grands fresquistes de l'école siennoise, Simone Martini et Matteo Giovanetti.
La durée durant laquelle s’échelonnent les constructions : pendant quarante années environ (1335 à 1378), plusieurs architectes se succèdent et conçoivent des projets qui évoluent au gré des besoins (embellissement de la maison épiscopale sous Jean XXII, édification d’une austère forteresse sous Benoît XII, complétée d’ailes spacieuses et somptueuses sous Clément VI).
De part sa position, le palais domine la ville d'Avignon. Si l’on considère le plan de l’agglomération, le Palais des Papes n’occupe pas réellement le centre géométrique de la ville, ni même le point originel d’un développement radio concentrique. Ce point serait situé plutôt sur la partie sommitale du Rocher des Doms, au nord de ce relief et en surplomb du fleuve. Il est donc clair que ce palais a été résolument conçu, par son élévation, pour marquer et affirmer sa puissance temporelle de la papauté sur la ville.
Dans ses différentes parties, le Palais accueille les éléments essentiels au séjour du pape (logement, cuisine, cellier, bûcher), à son sacerdoce (chapelles, bibliothèque), au fonctionnement central de sa cour (espaces de réception : salles d’audience, consistoire et Tinel, trésor etc..), et à l’accueil de ses plus proches familiers (camériers, secrétaires, « grands dignitaires »).


A la fin du XVe siècle, la ville de Calais est une colonie anglaise et ce, depuis 1347, soit déjà sept générations. En effet, lors de la guerre de Cent Ans, le roi Édouard III d'Angleterre, issu de la maison angevine des Plantagenêts, revendiquait la couronne de France. Après sa victoire à Crécy-en-Ponthieu en 1346, il cherche une ville portuaire pour y débarquer ses troupes Calais était protégée par des marais inondés à chaque marée, et défendue par une garnison placée sous le commandement d’un chevalier bourgignon, Jean de Vienne. Édouard III fit bloquer l’entrée du chenal avec des obstacles de toute nature et à partir de juin 1347, il fut impossible pour les Français de ravitailler Calais.
Arras est, à la fin du Moyen Âge une riche cité drapière qui a la particularité d'être coupée en deux. Il y a, d'une part, la Cité, le cœur historique gallo-romain, avec en son centre la cathédrale Notre Dame. Elle possède son échevinage, nommé par l’évêque et est entourée de remparts. Cette partie d'Arras est sous la protection du 
La tour Jean-sans-Peur est le dernier vestige de l'hôtel des ducs de Bourgogne. Elle fut édifiée entre 1409 et 1411 par 


